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Sous un seul toit

Manuel de référence sur les couvertures au Canada

1.1.5 Exposition aux éléments

L’un des avantages d’une carrière de couvreur est que vous travaillez à l’extérieur. L’expérience peut être agréable par beau temps, mais elle peut être dangereuse dans des conditions extrêmes, à moins que des précautions appropriées ne soient prises. Les dangers d’exposition aux éléments se divisent en deux grandes catégories : cryostress (froid) et thermostress (chaleur).

1.1.5.1 Cryostress

Notre corps est censé avoir une température de base d’environ 37°C (98,6°F). Pour prévenir l’hypothermie et les autres conséquences du refroidissement des organes, votre cerveau surveille la température de très près. Si la surface de votre peau devient trop froide, ses récepteurs envoient des signaux au cerveau pour lui indiquer que votre corps a besoin de se réchauffer. Celui-ci se met à grelotter en contractant les muscles et en les relâchant. Ce mouvement saccadé produit de la chaleur, qui aide à faire augmenter la température du corps. C’est aussi comment votre cerveau vous dit de sortir du froid et de trouver un abri chaud.

Gelure

Si la température baisse au point de congélation ou en dessous, les vaisseaux sanguins qui passent près de la peau exposée commencent à se rétrécir pour essayer de réchauffer les organes du corps. Quand il fait très froid, ou que l’exposition au froid se prolonge, la circulation du sang vers certaines parties du corps, par exemple les doigts et les mains, peut tomber à des niveaux dangereusement faibles. Les gelures se produisent lorsque la peau et les tissus sous-jacents gèlent parce qu’il n’y a pas de sang riche en oxygène dans le secteur affecté.

N’importe quelle partie du corps peut être affectée par la gelure, mais le plus souvent, les gelures affectent les appendices comme les mains, les oreilles, les pieds, le nez et les lèvres. Les personnes qui restent au froid pendant des périodes prolongées risquent de contracter des gelures. Les causes les plus courantes de gelures sont l’exposition prolongée à des températures froides et le fait de ne pas porter des vêtements appropriés à ces conditions. Elles peuvent également être causées par un contact direct avec la glace, les métaux gelés ou les liquides très froids. La peau exposée par temps froid et venteux est particulièrement vulnérable, mais cela peut se produire aussi sur la peau recouverte de gants ou d’autres vêtements.

La gelure superficielle est la première étape d’une gelure. Elle ne cause pas de dommages permanents à la peau et, si elle décelée assez tôt, elle peut être traitée en réchauffant la peau. Les gelures exigent des soins médicaux immédiats. Elles peuvent endommager de façon permanente la peau, les tissus, les muscles et les os. Les gelures graves peuvent provoquer des infections et endommager les nerfs.

Refroidissement éolien

En hiver, il faut tenir compte non seulement de la température de l’air, mais aussi du refroidissement éolien, c’est-à-dire le refroidissement par le vent. Le refroidissement éolien comporte l’effet combiné de la température et de la circulation de l’air. Le taux de refroidissement éolien est défini comme une perte de chaleur (exprimée en watts par mètre carré) résultant des effets de la température de l’air et de la vélocité du vent sur la peau exposée.

Plus la vitesse du vent est élevée et plus la température est faible, plus le corps refroidira rapidement. Le tableau de la page suivante montre l’effet de la vitesse du vent sur la température, qu’on appelle communément température équivalente. Pour n’importe quelle combinaison de température et de vitesse du vent, l’indice de refroidissement éolien correspond grosso modo à la température que l’on ressent dans un vent très léger. Par exemple, une température de -25°C (-13°F) et une vitesse du vent de 20 km/h (12,4 mph) donnent un indice de refroidissement éolien de -37. Cela signifie que, avec un vent de 20 km/h (12,4 mph) et une température de -25°C (-13°F), on se sentirait comme s’il s’agissait de -37°C (-34,6°F) dans un vent très léger. Le refroidissement éolien n’affecte pas les objets et n’abaisse pas la température réelle. Il décrit seulement comment un être humain se sentirait dans le vent à la température ambiante. L’indice de refroidissement éolien ne tient pas compte de l’effet du soleil. L’ensoleillement peut réduire considérablement l’effet de refroidissement.

La boîte en dessous du tableau indique le risque de gelure selon les températures équivalentes. Comme vous pouvez le constater à une température de -20°C (-4°F) et un vent de 20 km/h (12,4 mph), les gelures de la peau exposée se produisent en 30 minutes environ. Si la température tombe à -30°C (-22°F) et que le vent augmente à 40 km/h (25 mph), la chair gèle en 2 à 5 minutes d’exposition.

Que faire en cas de gelure 

  • Transportez la personne dans un endroit chaud.
  • Manipulez délicatement la partie gelée ; ne la frottez jamais.
  • Réchauffez doucement la partie affectée en la plongeant dans l’eau tiède (de 38 à 41°C (100,4 à 105,8°F) jusqu’à ce qu’elle paraisse rouge et chaude au toucher.
  • Pansez la partie gelée avec des pansements secs et stériles pas trop serrés.
  • Si les doigts ou les pieds de la personne sont gelés, insérez de la gaze sèche et stérile entre eux pour les garder séparés.
  • Évitez de crever les cloques.
  • Ne laissez pas la partie affectée geler de nouveau.
  • Obtenez des soins médicaux professionnels le plus rapidement possible.

Hypothermie

L’hypothermie est la baisse dangereuse de température corporelle, généralement causée par une exposition prolongée à des températures froides. Le risque d’hypothermie est plus élevé en hiver, mais si vous vous laissez imprégner par les pluies froides du printemps ou de l’automne, vous pouvez également y être exposé.

La température moyenne du corps est de 37°C (98,6°F). Avec l’hypothermie, la température de référence baisse en dessous de 35°C (95°F). Dans le cas de l’hypothermie grave, la température centrale du corps peut tomber à 28°C (82,4°F) et même moins. Comme on l’a indiqué précédemment, par temps froid, lorsque le corps ne peut plus maintenir la température de ses organes en resserrant les vaisseaux sanguins, il grelotte pour augmenter la production de chaleur. Toutefois, cette durée est limitée à quelques heures à cause de l’épuisement du glucose musculaire (carburant) et de l’apparition de la fatigue.

Signes et symptômes de l’hypothermie

Hypothermie légère

  • Température interne de 37 à 35°C (98,6 à 95°F).
  • Frissons persistants – commencent habituellement lorsque la température interne atteint 35°C (95°F).
  • Bleuissement des lèvres et des doigts.
  • Trébuchements, marmonnements, faux mouvements qui montrent des changements dans la coordination motrice et les niveaux de conscience. La confusion et la mauvaise coordination ont des effets évidents sur la sécurité.

Hypothermie modérée

  • Température interne de 35 à 34°C (95 à 93°F).
  • Perte de coordination motrice fine, particulièrement entre les mains (par exemple ne pas pouvoir remonter sa fermeture-éclair, à cause de la circulation sanguine périphérique limitée).
  • Frissons violents.
  • Déficience mentale et confusion.
  • Trouble d’élocution.
  • Comportement irrationnel comme l’enlèvement paradoxal des vêtements (une personne qui commence à enlever ses vêtements et ne sait pas qu’elle a froid).
  • Attitude indifférente.
  • Ralentissement cardiaque.
  • Respiration lente.

Hypothermie grave

  • Température interne: de 33 à 30°C (de 91,4 à 86°F) et moins (immédiatement mortelle).
  • Grelottement se produisant par vagues violentes entrecoupées de pauses. Ces pauses s’allongent jusqu’à ce que les frissons cessent finalement, parce que la chaleur dégagée par la combustion du glycogène dans les muscles ne suffit pas à contrer la baisse continue de température interne. L’organisme arrête de grelotter pour économiser le glucose.
  • Personne qui tombe sur le sol, incapable de marcher, qui s’enroule en position fœtale pour conserver la chaleur.
  • Rigidité musculaire parce que la circulation sanguine périphérique est réduite et due à l’accumulation d’acide lactique et de CO2 dans les muscles.
  • Pâleur.
  • Dilatation des pupilles.
  • Ralentissement du pouls.

À 32°C (89,6°F), le corps essaie de se placer en hibernation, interrompant toute la circulation sanguine périphérique et réduisant la fréquence respiratoire et cardiaque. À une température de 30°C (86°F), le corps est dans un état de stagnation métabolique. La personne a l’air morte, mais est encore en vie.

Ce qu’il faut faire contre l’hypothermie

  • Appelez le 911 ou le numéro d’urgence local. En attendant que les secours arrivent, surveillez la respiration de la personne. Si la respiration s’arrête ou semble dangereusement lente ou superficielle, commencez immédiatement la réanimation cardiorespiratoire (RCR).
  • Sortez la personne du froid. Si ce n’est pas possible, protégez la personne contre le vent, recouvrez sa tête et isolez-la du sol froid.
  • Enlevez les vêtements humides. Replacez les vêtements humides par une couverture chaude et sèche.
  • Tenez la personne éveillée.
  • N’appliquez pas de chaleur directe. N’utilisez pas d’eau chaude, de bloc de chauffage ou de lampe pour réchauffer la personne. Appliquez plutôt des compresses chaudes au centre du corps – la tête, le cou, la poitrine et la gorge. N’essayez pas de réchauffer les bras et les jambes. La chaleur appliquée aux bras et aux jambes ramène le sang froid vers le cœur, les poumons et le cerveau, provoquant une baisse de température corporelle. Cela peut être mortel.
  • Ne donnez pas d’alcool à la personne. Si la personne est consciente et n’a pas de nausées ou de vomissements, offrez des boissons chaudes non alcoolisées.
  • Ne massez pas ou ne frottez pas la personne. Manipulez les personnes avec l’hypothermie en douceur parce que leur peau risque d’être gelée et le frottement des tissus gelés peut causer de graves dommages. Appelez le 911 ou le numéro d’urgence local pour obtenir de l’aide médicale ou transportez la personne avec soin jusqu’à l’établissement médical le plus proche.

1.1.5.2 Thermostress

La saison de construction la plus chargée est bien sûr l’été, et les couvreurs travailleront souvent de longues heures pendant les jours chauds de mai à août. Les températures de travail sont souvent nettement plus hautes selon les travaux de couverture, comme l’application d’asphalte chaud dans les couvertures multicouches et le soudage au chalumeau des membranes de bitume modifié. Même sans ces opérations, la couverture peut être un milieu de travail chaud. Des études ont montré que la température des toits foncés, comme ceux en goudron et gravier traditionnels, peut dépasser 60°C (140°F) pendant un jour ensoleillé sans vent. Les couvertures aux couleurs pâles n’atteignent peut-être pas ces températures élevées, mais elles peuvent refléter les rayons du soleil et provoquer de graves brûlures.

Les travailleurs qui sont exposés à une chaleur extrême ou qui travaillent dans des environnements chauds peuvent souffrir de graves maladies et blessures. Le thermostress peut provoquer des coups de chaleur, de l’épuisement dû à la chaleur, des crampes de chaleur ou des éruptions thermiques. La chaleur peut également augmenter le risque de blessures causées par les paumes moites, les lunettes de sécurité embuées et les étourdissements.

Votre corps travaille toujours à maintenir un équilibre entre la quantité de chaleur qu’il produit et celle qu’il perd. Trop de chaleur cause de la transpiration. Quand la sueur s’évapore de votre peau, la surface de votre corps se refroidit et votre température baisse. Toutefois, dans certaines conditions, le fait d’avoir chaud trop longtemps peut poser un problème. Le thermostress peut être responsable de plusieurs maladies regroupées sous le nom d’hyperthermie.

L’hyperthermie est due à une température corporelle élevée, causée par l’incapacité du corps de réguler sa température de base. Cela se produit lorsqu’un corps génère ou absorbe plus de chaleur qu’il n’en peut dissiper. Les symptômes de thermostress sont un ensemble de signaux naturels qui vous indiquent que votre corps est incapable de se rafraîchir. Quand la température du corps dépasse 38 ou 39°C (100,4 à 102,2°F), votre cerveau commence à surchauffer. Le système de refroidissement du corps commence à s’arrêter et la température de votre cœur continue à augmenter. Cela peut entraîner une élévation de température extrême qui devient une urgence médicale exigeant un traitement immédiat pour prévenir une incapacité ou un décès.

Facteurs influant sur le thermostress

L’équilibre de chauffage et de refroidissement du corps dépend des facteurs suivants:

  • La température de l’air
  • L’humidité (dans l’air)
  • La chaleur rayonnante (soleil, chaleur provenant du goudron chaud, de la chaussée et autres)
  • L’activité physique (votre ardeur au travail)
  • Le refroidissement (par l’évaporation de la sueur)
  • L’ajustement du corps (acclimatation)

Il y a deux sources d’exposition à la chaleur: l’environnement extérieur et l’activité musculaire interne (80 % de l’énergie musculaire est transformée en chaleur corporelle). Les températures élevées et les niveaux élevés de travail physique créent un thermostress. Le corps se refroidit en faisant évaporer la sueur. Or, l’humidité élevée empêche cette évaporation.

Le corps va s’habituer graduellement à travailler dans un environnement chaud. Cette acclimatation se produit à mesure que le corps réduit sa capacité de se rafraîchir. Pendant ce temps:

  • Le corps redirige le sang vers la surface de la peau.
  • Le cœur devient plus efficace.
  • La transpiration commence plus tôt et devient plus abondante.
  • La sueur devient moins salée.

Les travailleurs acclimatés seront habituellement en mesure de travailler plus longtemps dans un environnement chaud. Pendant cette période d’ajustement, il est courant d’observer des symptômes de fatigue, d’étourdissements, d’éruptions thermiques et de crampes d’estomac. L’acclimatation prend du temps – la règle pratique qui consiste à supposer que vous avez été acclimaté se rapporte aux cinq des sept derniers jours où les températures du lieu de travail se trouvent dans la plage du thermostress. Il ne faut pas oublier que la déshydratation peut bloquer le processus et tous les avantages de l’acclimatation.

Types de thermostress

Les symptômes de thermostress sont un ensemble de signaux naturels qui vous indiquent que votre corps est incapable de se rafraîchir et que votre température va augmenter. Quand la température corporelle dépasse les 38 ou 39°C (100,4 à 102,2°F), le cerveau commence à surchauffer, provoquant un arrêt du système de refroidissement de votre corps (la transpiration cesse). Votre température augmente maintenant encore plus vite, ce qui cause un coup de chaleur et peut-être la mort. Les causes, les symptômes et le traitement des malaises liés à la chaleur sont énumérés ci-dessous.

Érythème calorique

L’érythème calorique est une irritation de la peau causée par une transpiration excessive par temps chaud et humide. C’est une éruption rouge et caoutchoutée avec de fortes démangeaisons, qui est plus susceptible de se produire sur le cou et le haut de la poitrine, dans la gorge, sous les seins et dans les plissements des coudes.

Les travailleurs touchés par l’érythème calorique doivent essayer de travailler dans un environnement plus froid et moins humide si possible. La partie affectée doit rester sèche.

Coup de soleil

Si vous êtes trop exposé au soleil, votre peau risque d’être rouge, douloureuse ou de boursoufler. Les soins médicaux deviennent nécessaires si vous faites des ampoules. Les lotions cutanées peuvent aider à atténuer la douleur. Évitez l’anesthésique topique. Sortez de la lumière directe du soleil.

Crampes de chaleur

Les crampes de chaleur affectent habituellement les travailleurs qui suent beaucoup pendant les activités ardues. Cette transpiration épuise les niveaux de sel et d’humidité du corps. De faibles niveaux de sel musculaire provoquent des crampes douloureuses dans les bras, les jambes ou l’estomac. Ces crampes peuvent se produire soudainement au travail ou plus tard, après que vous avez quitté le travail.

Les crampes de chaleur sont un problème sérieux parce qu’elles peuvent être un avertissement d’autres maladies plus dangereuses provoquées par la chaleur comme l’épuisement dû à la chaleur ou les coups de chaleur.

Les travailleurs qui ont des crampes de chaleur doivent arrêter tout travail, dégager les vêtements et rester assis dans un endroit frais. Boire de l’eau ne suffira pas à remplir votre corps de sel ; vous devrez plutôt boire des liquides à haute teneur en électrolyte (boissons pour sportifs, jus clairs).

N’effectuez pas d’activité difficile pendant les heures après que les crampes ont baissé. L’effort additionnel peut entraîner un épuisement dû à la chaleur ou un coup de chaleur. Si les crampes de chaleur persistent après une heure, vous devez consulter un médecin. Si vous avez des problèmes cardiaques ou si vous avez un régime à faible teneur en sodium, vous risquez d’avoir un coup de chaleur et vous devriez obtenir immédiatement des soins médicaux.

Épuisement dû à la chaleur

L’épuisement dû à la chaleur est la réaction du corps à une perte excessive d’eau et de sel, habituellement par une transpiration excessive. Les travailleurs âgés ont une tension artérielle élevée ou les deux sont particulièrement vulnérables à cet épuisement.

Les symptômes d’épuisement dû à la chaleur comprennent les suivants:

  • Transpiration abondante
  • Faiblesse ou fatigue extrême
  • Étourdissements, confusion
  • Nausée
  • Peau moite
  • Teint pâle ou rougi
  • Crampes musculaires
  • Température corporelle légèrement élevée
  • Respiration rapide et peu profonde

Un travailleur qui souffre d’épuisement dû à la chaleur doit immédiatement faire ce qui suit:

  • Chercher à se reposer dans un endroit frais, ombragé, de préférence dans un endroit climatisé.
  • Boire beaucoup d’eau ou d’autres boissons fraîches et non alcoolisées.
  • Si possible, prendre une douche fraîche, un bain ou un bain d’éponge. Si ce n’est pas possible, demandez à quelqu’un de pulvériser de l’eau fraîche sur vous, ou utilisez des compresses froides et humides pour vous aider à rafraîchir.

Syncope thermique (évanouissement)

La syncope de chaleur ou syncope thermique est un épisode d’évanouissement ou d’étourdissement qui se produit habituellement lorsque l’on reste debout pendant une période prolongée ou que l’on se lève brusquement d’une position assise ou couchée. Elle est habituellement le résultat d’une perte de fluide, d’une consommation d’eau insuffisante et d’une mauvaise acclimatation.

Les symptômes de la syncope thermique comprennent les suivants:

  • Faiblesse
  • Étourdissement
  • Évanouissement

Les travailleurs atteints de syncope thermique doivent faire ce qui suit:

  • S’asseoir ou se coucher dans un endroit frais lorsqu’ils commencent à sentir des symptômes.
  • Boire lentement de l’eau, du jus clair ou une boisson sport.

OBTENEZ IMMÉDIATEMENT UNE AIDE MÉDICALE si vous vous évanouissez soudainement et que vous avez la peau fraîche et humide de même qu’un faible pouls. L’évanouissement peut aussi être causé par d’autres maladies graves ;

Coup de chaleur

Le coup de chaleur est le trouble le plus grave relié à la chaleur. Il se produit lorsque le corps devient incapable de contrôler sa température : la température du corps augmente rapidement, le mécanisme de transpiration échoue et le corps est incapable de se rafraîchir. Lorsqu’un coup de chaleur se produit, la température du corps peut augmenter en 10 à 15 minutes à 41°C (105,8°F) ou plus. Le coup de chaleur peut causer la mort ou une invalidité permanente s’il n’y a pas de traitement d’urgence. Si le corps d’une personne a épuisé toute son eau et toutes ses réserves de sel, il va cesser de transpirer, ce qui peut faire augmenter la température du corps ; le coup de chaleur peut se produire soudainement ou résulter d’un épuisement dû à la chaleur.

Les symptômes d’un coup de chaleur comprennent les suivants:

  • Peau chaude ou sèche ou transpiration abondante
  • Hallucinations
  • Frissons
  • Maux de tête lancinants
  • Température élevée du corps
  • Confusion ou étourdissements
  • Trouble d’élocution

Prenez les mesures suivantes pour traiter un travailleur avec un coup de chaleur:

  • Appelez le 911 ou le numéro d’urgence local et avertissez son superviseur.
  • Transportez le travailleur incommodé à un endroit frais et ombragé.
  • Rafraîchissez le travailleur en utilisant des méthodes telles que les suivantes:
    • Mouiller ses vêtements.
    • L’asperger, l’éponger ou le doucher avec de l’eau.
    • Faire du vent sur son corps.

Appelez immédiatement un médecin pour demander de l’aide lorsque le travailleur a une température corporelle élevée (au-dessus de 41°C [105,8°F]) et n’importe lequel des symptômes suivants:

  • La personne est faible, confuse, troublée ou se comporte étrangement.
  • Elle a la peau chaude, sèche et rouge ; un pouls rapide ; des maux de tête ou des étourdissements.
  • Elle s’évanouit.
  • Elle a des convulsions.

Cette situation peut tuer une personne rapidement à moins d’une intervention rapide pour lui sauver la vie.

APPELEZ IMMÉDIATEMENT LE 911 OU LE NUMÉRO D’URGENCE LOCAL.
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