Les couvreurs doivent être conscients des limites du temps froid et des précautions à prendre pour tous les matériaux qu’on installe sur un toit. Si le travail n’est pas surveillé de près, l’humidité non désirée risque d’apparaître par temps froid.
- On peut poser une couverture multicouche par temps froid, mais il faut reconnaître les précautions à prendre avec l’asphalte.
- Le bitume asphaltique doit être suffisamment chaud pour lier ensemble les matériaux de couverture et pénétrer de la façon appropriée les renforts de membrane multicouche. Il faudra peut-être réchauffer le bitume à des températures proches du point d’inflammabilité réel afin d’obtenir la température d’application appropriée. Toutefois, il ne faut pas que le bitume soit surchauffé ou retenu à des températures élevées pendant des périodes prolongées, parce qu’il va se dégrader et ne pourra plus servir à la construction du système de couverture.
- En hiver, il est essentiel de bien appliquer les feutres, de façon à ce que les feutres et les autres matériaux soient complètement collés les uns aux autres par le bitume étendu soit au moyen d’une machine, soit au guipon. Si le bitume avait le temps de refroidir avant que les feutres et autres matériaux n’y adhèrent parfaitement, il peut y avoir de graves fuites et autres dommages à la couverture.
- L’utilisation du bitume chaud comme matériau d’imperméabilisation par temps froid exige beaucoup plus d’attention et, selon toute probabilité, moins de vitesse que par temps chaud. Tous les feutres et autres matériaux doivent être complètement collés et liaisonnés.
- Le type de support et la température de surface affectent les membranes autoadhésives.
- Les adhésifs ont des limites de durcissement et d’application variées. Même dans ces limites, le temps de séchage/durcissement peut être affecté par les conditions météorologiques (température, humidité, vitesse du vent, etc.).
- Assurer l’adhésion, la membrane et les composants.
- Il faut des membranes temporaires et/ou des joints d’étanchéité pour empêcher l’eau de pénétrer dans la toiture à la fin de chaque journée de travail.